Depuis que l’homme et moi avons acheté notre petit nid en janvier 2013, c’est branle-bas de combat et travaux à tout va pour l’aménager à notre goût.
Le premier round a pris fin début juillet : le séjour est terminé ! Ce qui n’exclut pas d’ajouter un peu de déco, mais on a enfin une pièce à vivre agréable. (ça méritera un petit avant/après d’ailleurs, rien que pour vous montrer comme ça piquait les yeux avant).
Comme c’est moi la grande prétresse des travaux – comprendre, à tout hasard, que j’assure les chantiers toute seule – j’ai pris une pause cet été pour retrouver une vie normale. Renouer avec mes amis, partir en vacances, passer une soirée les fesses dans le canapé… Le pied total !
Et puis la rentrée est arrivée, et j’ai décrété qu’on allait s’occuper de notre future chambre. Parce que j’ai hâte qu’on puisse avoir notre cocon là aussi, et puis les plots de colle au plafond je les ai assez vus (vous allez comprendre en images ;-)
Donc, j’ai ressorti mon plan de l’appart, dessiné par mes petites mains d’ex géomètre, et je nous ai concocté un super projet : on s’empare de la chambre avec porte-fenêtre sur le balcon, orientation sud, bel éclairage naturel, vue sur la forêt (au loin, parce qu’au premier plan il y a les maisons qu’on n’a pas pu se payer qui nous narguent). Et surtout, bonus royal : possibilité de casser la cloison du dressing pour l’intégrer à la chambre !!! Est-ce que vous visualisez ma danse de la joie ?
On a attaqué les travaux il y a dix jours et ça avance plutôt bien si on tient compte du fait qu’on bosse tous les deux. C’est sûr, si mon papa venait me donner un coup de main comme le fait celui des voisins d’en face, ça irait plus vite (si tu lis ça papa, rapplique avec ta boîte à outils ! Tu seras nourri-logé-blanchi et je ne demanderai pas de cadeau de noël).
Et vogue la galère en images :
Voici la pièce sur laquelle j’ai jeté mon dévolu. Elle est pas chouette la lumière ? Le plafond semble net parce qu’il y a un plafond tendu (je déconseille ces trucs-là dans les habitations) mais en dessous, c’est dalles de polystyrène bien collées.
Il va falloir tomber le placard (installé six mois plus tôt par les anciens propriétaires). Notez que le plafond tendu n’a pas fait long feu. Chez nous c’est chauffage au sol, mais 70% de la chaleur vient du plafond. Entre le plafond tendu et les dalles, on perdait 2° Celsius dans la pièce ! Je suis une grande frileuse, moi, alors j’ai pris mon cutter et ma spatule et j’ai arraché tout ça dare-dare.
Maintenant il faut gratter les plots, que dis-je, les traits de colle au plafond. Ceux-là ne se ramollissent pas au décapeur thermique. Ils ne se décapent pas non plus à la spatule. Il a fallu que je les ponce avec une ponceuse électrique équipée de disque grain 40. J’y ai gagné des épaules de nageuse…
… mais c’est carrément plus net après ! Et poussiéreux, je ne vous le cache pas.
J’avais fait sauter le placard avant de m’occuper du plafond.
Il reste à vider le dressing.
Obligée de faire appel à l’homme pour déplacer les placards. Ils sont collés ou quoi ? On constate au passage qu’ils viennent de chez Ikea. Ca c’est top bonheur, on va pouvoir utiliser les éléments de rangement Komplement quand on va les réutiliser !
Enfin vide !!! On devine aux joints qu’il s’agit de carreaux de plâtre.
Un peu d’électricité dans la partie à casser, mais je ne suis pas inquiète : je sais à quoi ça correspond.
Il n’y a plus qu’à attaquer la cloison ! Premier trou dimanche, c’est timide. Il faut dire qu’avec un petit marteau à clous, le modèle riquiqui, difficile de traverser les sept centimètres de plâtre.
Ca va tout de suite mieux avec une massette (5,50 euros chez Leroy Merlin, vu ma passion pour le bricolage ça fera très bien l’affaire). Je m’aperçois que le faux-plafond est fixé à la cloison que je détruis. Il faut que je m’occupe de son cas avant de continuer à manier la massette.
Sitôt dit, sitôt fait. Jé souis oune rapide pour cé qui est dé casser les choses ! (Quand il s’agira de les faire, on verra ce qu’il en sera)
Dix heures du matin.
Onze heures. Enragée, moi ? Non, pensez-vous !
Et maintenant, en route pour la déchèterie… (Note : ajouter sacs à gravats sur la liste de courses.)
Si vous êtes encore là après ce déballage éhonté de photos qui n’intéressent que moi, je vais me permettre de vous donner un conseil. Si vous avez des amis qui veulent casser une cloison, n’hésitez pas à proposer votre aide. C’est carrément jubilatoire de casser un mur à coups de masse !!! En revanche, s’il s’agit de décoller des dalles en polystyrène, fuyez !
La suite le plus vite possible j’espère :-)